
Sans être un inconditionnel des chagattes touffues, Beuche a rarement lu un texte aussi beau, fort et juste que celui-ci.
Le glabre est le sobre sabre glacé de la transparence totalitaire. Quelle phrase !
Il s'agit bien entendu moins d'une apologie du poil que d'une diatribe contre notre contemporanéité qui se croit seule dans l'Histoire, seule dans le Temps, seule à avoir raison, seule à exister, au fond.
Grand texte, qu'on souffre un peu de ne lire "que" sur Internet.
D'un homme qui laisse Beuche de plus en plus perplexe.
Mais c'est une autre histoire...
5 commentaires:
Vous n'en faites pas un peu trop ? Enfin, voyons, restons sérieux, Beuche !
Je suis on ne peut plus sérieux.
Mais pour vous en convaincre...
Il y aurait effectivement à gloser ce syndrome du "lisse" qui se perçoit aussi dans le "financial art" d'un Koons ou d'un Murakami.
On peut aussi lire Jean Clair :
http://ruinescirculaires.free.fr/index.php?2006/02/10/179-pile-poil
En effet, belle résonnance !
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