dimanche 18 octobre 2009

Fort comme la mort

Voici mon bien-aimé qui vient !
Il escalade les montagnes,
il franchit les collines,
il accourt comme la gazelle,
comme le petit d’une biche.
Le voici qui se tient derrière notre mur ;
il regarde par la fenêtre,
il guette à travers le treillage.
Mon bien-aimé a parlé ;
il m’a dit :
«Lève-toi, mon amie,
viens, ma toute belle.
Ma colombe, blottie dans le rocher,
cachée dans la falaise,
montre-moi ton visage,
fais-moi entendre ta voix ;
car ta voix est douce,
et ton visage est beau. »
Mon bien-aimé est à moi ;
et moi je suis à lui.
Il m’a dit :
« Que mon nom soit gravé dans ton coeur,
qu’il soit marqué sur ton bras. »
Car l’amour est fort comme la mort,
la passion est implacable comme l’abîme.
Ses flammes sont des flammes brûlantes,
c’est un feu divin !
Les torrents ne peuvent éteindre l’amour,
les fleuves ne l’emporteront pas.

10 commentaires:

Georges a dit…

Ah que c'est beau !

Corto a dit…

C'est dans la bible ?

Georges a dit…

Cantique des cantiques.

Beuche a dit…

Sans trop me mouiller, Jérôme, je pense que vous venez de ravir Comtesse (nous en aurons confirmation ce soir).
Et moi aussi !

Georges a dit…

????

Rien pigé…

Georges a dit…

Ce Händel est très beau, mais je ne le supporte plus, à force de l'avoir trop souvent fait travailler au piano.

Beuche a dit…

Normal ! (pour le moment...)

Beuche a dit…

(pas pour le Haëndel)

Georges a dit…

Votre monument me fait penser à Vol 714 pour Sydney.

Beuche a dit…

C'est amusant !
"Monument", c'est un bien grand mot...