Ça le fait vraiment marrer, à Beubeuche, cette indignation teintée d'angélisme faux-cul de nombre de donneurs de leçons, de gauche comme de droite, quand ils s'aperçoivent que leur petit système de valeurs se retourne contre leur gueule, et que leur condition devrait leur faire fermer leur grande bouche lorsqu'ils crachent dans la soupe.
Qu'ils sont drôles, par exemple, ces homosexuels se voulant conservateurs ou même, le comble, réactionnaires, vomissant le progrès qui leur a permis tout de même (mais cela ils se gardent bien d'en parler, très souvent) de pouvoir vivre et affirmer leur homosexualité de façon libre et légale, et qui poussent des cris d'orfraie lorsque cette même vague réactionnaire les accule !
Comment ça, s'étouffent-ils, on n'a même plus le droit de raconter par le menu nos aventures sexuelles ?
Ben si, mon brave, mais ça ne peut pas servir qu'à ton défoulement et ton orgueil, la médiatisation de ta personne, mais aussi à tes détracteurs, pardi !
Ah ! qu'il est dur pour nos élites, politiques, intellectuelles, boursouflées d'orgueil, d'être rappelées à leur triste condition d'hommes de spectacle, cette même condition qu'ils sont les premiers à railler - chez les autres, uniquement chez les autres !
Allez, tournée générale !
5 commentaires:
Ah merde j'arrive trop tard. Tant pis.
Je suis assez d'accord avec votre billet, Beuche. Le système est en train de se mordre la queue…
Pour s'en sortir, il s'agit de sortir d'un mode de pensée binaire, de faire le plus souvent possible un pas de coté.
P/Z
Pouriez-vous développer votre propos, messieurs, je vous prie ?
Moi en tout cas, je n'en suis pas capable. Tout ceci me laisse un peu groggy. J'avoue que je ne sais trop quoi penser de "l'affaire Polanski", par exemple. D'autant plus que comme vous, je crois, je n'ai pas grande sympathie pour son cinéma.
Quant à Mitterrand, son passage à la télé m'a navré, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je partage entièrement vos sentiments, sur ce coup.
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