mercredi 3 février 2010

Une odeur de crépuscule


Hier soir, il faisait agréablement frais, à six heures et demie, sur le chemin de terre où je raccompagnais mes enfants jusqu'à notre chez-nous. Le ciel était pur et rose, les maisons orangées, tout était calme.
Ils riaient, nous marchions comme un seul homme, tranquillement.
Et je me suis dit que plus jamais je ne raccompagnerai mes enfants, de l'école, dans la nuit.
Ça m'a foutu un sacré coup, bon sang !

13 commentaires:

Georges de La Fuly a dit…

et demie…

Vous marchiez d'un seul et même homme ? On peut voir une photo ?

Beuche a dit…

Je vous dois combien, pour les corrections ?

Marcoroz a dit…

Pourquoi, plus jamais ?

Beuche a dit…

Parce que les jours s'allongent, et que les années trépassent...

Georges de La Fuly a dit…

Jusqu'à plus ample informé, Beuche, les années passent, mais ne trépassent pas.

Beuche a dit…

Je le sais très bien, Georges.
Mais années qui trépassent, c'est exactement ce que je voulais dire (vous me ferez passer la note, hein).

Georges de La Fuly a dit…

Elle va être salée.

a dit…

19 : 44

Beuche a dit…

Oui, Kimou, mais encore ?...

Appas a dit…

Faut pas faire des billets comme ça, ça m'émeut. Pas cool.

Georges de La Fuly a dit…

Quel poète !

Beuche a dit…

Casse-couille, Jojo. Tu te beuchises, faut faire gaffe.

Georges de La Fuly a dit…

J'ai tout à apprendre !