jeudi 8 avril 2010

Considérations opportunes sur la libido féminine appliquée au réseau routier.



Une chose que Beuche, avec l'acuité du regard que chacun s'accorde à lui reconnaitre, remarque depuis sa prime enfance, une chose, disions-nous, qui ne cesse de le surprendre, de le saisir, de l'interloquer, est la constante passion des jeunes femmes à l'égard des chauffeurs de bus.
Oui, beuchiennes, beuchiens, il est temps pour vous d'ouvrir les yeux sur un phénomène sociétal contemporain injustement ignoré des sociologues et écrivains de tous poils : les gonzesses kiffent grave les chauffeurs de bus.
N'avez-vous jamais remarqué cette présence féminine farouche et verticale à côté du chauffeur de bus ? Leur position est incommode, inconfortable, et pour tout dire, car chez Beuche on fait fi de tout tabou faisant entrave à la juste compréhension des choses de ce monde, pour tout dire, donc, disais-je en faisant fi de tout tabou faisant entrave à la juste compréhension des choses de ce monde, pour tout dire, donc, pénible. Eh oui, pénible, petite pétasse peinturlurée qui m'empêches de payer comme il se doit mon ticket de transport. Non pas que je ne tolère pas ton manège, oh non, petite, si tu as envie de te montrer grotesque aux yeux des honnêtes citoyens qui se lèvent tôt le matin pour travailler plus pour gagner moins, libre à toi, oh oui, libre à toi mais, vois-tu, je ne goûte guère nos frôlements, car je ne suis pas chauffeur de bus, moi, et il faut que je pénètre, dans le bus je veux dire, et je n'ai point envie, ne t'en déplaise, de sentir tes vibrations corporelles de féline urbaine, moi, Beuche, qui suis un honnête citoyen qui ne prends plus le bus sauf quand nos amis de la SNCF décident que (que quoi, d'ailleurs ?).
Mais à quoi cette fascination féminine pour le corps conductoral est-elle dûe ? Au levier de vitesse ? Au volant comprimé entre des doigts experts ? À la subtile négociation des virages ? Au crescendo impromptu des accélérations ?
Beuche ne le sait. On ne peut pas tout lui demander.

13 commentaires:

a dit…

Où voulez-vous en venir ?

Beuche a dit…

Encore cette question ?! Mais c'est une véritable persécution !

Anonyme a dit…

Nous aimons leur sens des responsabilités !
Proue

Beuche a dit…

Tu m'en reparleras, des responsabilités !...

Anonyme a dit…

Tabou ?
Proue

Appas a dit…

Entièrement d'accord avec vos observations. Nos esprits sont fins et observateurs.

http://www.appas.org/index.php?post/2009/05/25/sociologie-des-transports-terrestres-urbains

Beuche a dit…

Ça alors ! Toi aussi, tu as remarqué ! C'est un phénomène fort curieux et, je dois le dire dire, assez consternant.
Figure de proue, encore un gros mot et je vous fous dehors !

Georges de La Fuly a dit…

« Au crescendo impromptu des accélérations »

On a beau avoir l'esprit large et la raie pudique, on ne voit vraiment pas ce que ça peut vouloir dire.

Beuche a dit…

Ce n'est pas de la musique, Georges.
C'est pour ça.

Lioubov Dormeur a dit…

Tiens ? Des visages connus. Même Georges est venu !

Beuche a dit…

Et si Georges vient, il va de soi que Véra aussi...

Carine a dit…

"les gonzesses kiffent grave les chauffeurs de bus."
Ah bon? Bin j'avais jamais remarqué.
Sur la voiture: je veux la même! On annonce la couleur cochonnaille, avec ça. J'aime!

Beuche a dit…

Mais où habitez-vous, Carine, pour n'avoir jamais remarqué ça ?!
Et tout ce qui peut annoncer la chochonaille, Beuche aime, aussi.