Chères clientes, chers clients,
Beuche étant d'humeur badine et de nature joueuse, il propose à ses soiffards un petit jeu (si tant est que l'on puisse appeler ça comme cela).
Chacun d'entre vous est prié de me donner le titre d'un livre, d'un seul livre, celui qu'il tient comme le plus (ou un des plus) important(s) à ses yeux, et de dire pourquoi.
En retour, Beuche le lira, et en proposera une petite critique, ou du moins dira ce qu'il en aura pensé.
08/04/16
Il y a 8 ans
58 commentaires:
Un seul ? Impossible.
Georges chez les nudistes.
Éditions de la Sleurk
Eh bien je suis bien avancé avec vos conneries, Georges.
Kim : allez, trois.
Mais vous avez bu ou quoi, Beuche ?
Trois livres pour Kim… Imaginez que je vous réponde "Paradise Lost" et "À la recherche du temps perdu" et "Les Mémoires de Saint-Simon", par exemple… Et que Silou vous dise "L'Homme sans qualité", "Ma Vie" de Casanavo et "Ulysse" de Joyce.
Que devient Beuche ? Que devient son épouse ? Que deviennent ses tendres petits ? Et le blog, qui va le tenir, pendant ce temps-là ? Et l'Agora, comment va-t-elle tenir les douze ans à venir…?
Je n'ai pas donné de délai...
Allez, quoi, Georges, jouez le jeu !
"La joie" de Bernanos.
Georges, c'est dingue, je me suis retenue d'acheter ce matin le Müsil et le Joyce que vous citez !
Merci Silou !
Mémoires d'Hadrien de M. Yourcenar. C'est un choix cruel, franchement.
Merci Kimounette ! Ce n'est qu'un jeu, va ! (Moi qui rechignais à lire Yourcenar...)
Bon, alors une seul livre, d'accord : le journal de MEN…
Ah ah ah ah ah !
Tssss......
Bon, pour le moment, je suis sûr de lire, dans l'ordre : "La joie" de Bernanos et "Mémoires d'Hadrien" de Yourcenar.
J'attends une réponse sincère et pas moqueuse de Georges le Charitable.
J'attends également que les membres de ce blog donnent leur titre (sauf Silou qui l'a déjà fait).
J'attends aussi Corto.
Et tous ceux qui veulent bien se prêter au jeu !
Je vous signale charitablement, Beuche, que pas une seule de vos clientes ne s'est prêtée au jeu, tel que vous en avez défini les règles.
Pour moi, je ne vois pas très bien l'intérêt de votre proposition, excusez-moi. (Je dis bien pour moi.)
C'est exact, Georges, je n'ai pas donné les raisons de mon choix.
Elles s'y sont prêtées à moitié, donnant le titre et pas le motif de cet amour.
L'intérêt ? Il est pour moi ! Pour satisfaire ma curiosité, j'aime beaucoup savoir qui aime quoi, les afaires de goût sont cruciales selon moi (cf. "Esthétique de la solitude").
Je n'ai pas donné les raisons de mon choix (cruel), exprès.
Exprès pour que je découvre ?
Je mentirais en répondant oui.
Ce récit est extraordinairement télépathique. Je m'en tiendrai à cette impression. Je dois le relire maintenant.
Un petit livre court mais hurlant.
"La petite bête qui monte" de S.J.Perelman.
Editions du Rocher. 4,92€ sur Amazon (http://www.amazon.fr/Petite-B%C3%AAte-qui-monte/dp/2268037827/ref=pd_sxp_grid_pt_0_2)
Merci beaucoup Camarade !
Jamais entendu parler, et en plus ça ne me ruinera pas !
Fictions - Borges (parce qu'après mon regard sur le monde ne fut plus jamais le même.
Bon, cher Pascal,il n'y a évidemment pas un seul livre, mais je tiens le Journal de Gustave Roud pour un de mes livres préférés. Parce que sa prose est poétique, vibrante, colorée. Parce que sa solitude hautaine me touche, ainsi que son amour des beaux moissonneurs musclés... Vous allez adorer, cher Pascal ! Bonne lecture. Sinon, en deuxième choix, mais vous l'avez sans doute déjà lu, Les Chroniques achriennes de Reanud Camus. Bon, je ne voudrais pas être à l'origine d'un grand changement d'orientation dans votre vie !
PS. Vous avez lu ce que François Matton écrit sur vous sur la SLRC ? C'est quoi ce délire ?
Corto, il faut tout vous expliquer, ou quoi ?
A moi il faut tout expliquer. Je ne sais si c'est du lard ou du cochon...
Pascal : merci beaucoup.
Corto aussi d'ailleurs !
J'ai effectivement lu les Chroniques achriennes, cela m'a beaucoup plu, Camus est un chroniqueur absolument génial (mais j'ai déjà beaucoup parlé de ce génie consistant à faire se passionner pour ses expériences personnelles les lecteurs dont les goûts et expériences sont radicalement opposées, ce que j'appelle le "transcendement")
De quoi parlez-vous Beuche, du message de Prof'Matton sur l'Agora ?
Il s'agit d'un très classique appel du pied à votre endroit, il faut vraiment vous le montrer ?
Ah oui, moi aussi j'ai lu les Chroniques martiennes, c'est bien, comme livre, j'ai trouvé.
Gustave Roud ne parle jamais de sexualité. iL est d'une époque où la différence ne trouvait guère à s'exprimer. Il l'a transcendée dans son oeuvre. Si vous avez Hölderlin dans La Pléiade, je crois me souvenir qu'il en est le traducteur.
Votre propos confirme mon impression, mais je suis trop impulsif et parano !...
Gustave est comme moi, alors, tout en pudeurs et en sainteté.
Corto, j'essaie moi aussi de transcender un max, mais je ne sais pas comment on procède, à dire vrai. Quand on peint des chattes, quel est le meilleur chemin pour la transcendance, exactement ? Si vous pouviez m'aider…
Ah, je n'avais pas vu votre sortie sur le SLRC. Dès qu'on vous ouvre une fenêtre, vous sautez dedans, hein !!!
Lamentable…
Moi, je suis lamentable ? C'est ma soirée...
Si vous essayiez de peindre des chats ? Mais surtout pas en train de se farcir une souris. Ou alors, essayez de peindre des sujets religieux, genre l'extase de Sainte-Thérèse d'Avila : ça transcende grave !.
Bien sûr, lamentable ! Être tombé dans le panneau du Matton avec cette naïveté enfarinée de veau sacrificiel, ça tient du miracle. Et tout ça finit par des smilos, pour sceller le pacte des gogos. Lamentable, crétin, trop tarte pour un petit déjeuner chrétien ! D'ailleurs, la preuve par onze, ce sont les commisérations du gros Digoux, reniflant l'eucharistie à la grosse bière. Non, vraiment, y a des jours, Beuche, où l'on vous assommerait de tartes, et sans espérer du plaisir !
Oui, Pellet a raison, absolument raison. Votre message est affreux, couillon grandiose, et tellement Beuche dans le plus mauvais sens. Et vous me faites la grâce de me convoquer, en plus. Vraiment, merde. Quel réveil !
« La grâce de me convoquer ».
Vous défendre et dire du bien de vous, voilà ce que ça me fait m'entendre dire.
Merci.
Beuchaucube !
Si j'ai placé sur la SLRC hier ces deux ou trois messages à la suite du vôtre, Pascal Labeuche, c'est parce que votre position m'a rappelé la mienne, ainsi que vous avez fini par le comprendre (à la différence de Georges-la-fixette qui s'est une fois de plus montré très bête en déposant un message qui prouvait qu'il avait pris ma parodie pour argent comptant. Il essaie de se rattraper maintenant en parlant de "très classique appel du pied" ; il n'en est rien. J'ai juste saisi l'occasion de montrer comment on accueille sur ce forum la moindre critique sur les livres de Renaud Camus.
Comment dans ces conditions pourrait-il y avoir d'échanges profonds, de débats et ou de tentative d'élaboration de problématique sur l'œuvre ?
Oui, c'est la position du missionnaire.
Mais Georges, ce que dit François Matton est parfaitement fondé et je ne vois vraiment pas ce que vous reprochez à Pascal. Quant à donner raison à Rémy Pellet, vous y allez un peu fort et vous adoptez le cynisme d'icelui, cynisme que Pascal me semble détester autant que moi.
Bon, je vais arrêter cette discussion qui tourne au malentendu total. ça ne m'intéresse pas.
«L'Idiot».
Ah ! "L'idiot" de Dostoïevski ! J'adôôôre Dostoïevski, et n'ai pas encore lui celui-ci (de même que "Les Démons").
Bien noté, "patrick" (PC ?)- traduit par Markowicz chez Babel Actes Sud bien sûr !
« Le Crétin »
Éditions du Gros Nez.
Bonjour Beuche, je ne fais sans doute pas partie de vos soiffards mais je me prêterais volontiers au jeu. Je propose "Le roi des Aulnes" de Michel Tournier. Parce que Tournier a l'art de nous faire partager sa gourmandise, même quand il nous décrit simplement une bicyclette en une ou deux phrases. Et aussi parce que, sur les sujets les plus glauques, il réussit à écrire un roman magnifique, même s'il recourt à quelques ficelles pour se dédouaner... Il me semble que Tournier s'est montré assez génial pour danser sur les précipices les plus affreux sans jamais y chuter, c'est sans doute son côté nietzchéen.
Qui êtes-vous, faux Blog ?
Le Nez, de Nicolas Gaublog.
Quand je poste un commentaire, j'apparais sous le nom de "Blog". Je ne fais pas exprès, je vous assure !
La traduction de Markowicz ça se discute, disons qu'elle plaît à notre époque.
Elle colle beaucoup plus au style parfois oral de Dostoïevski que les traductions par trop châtiées comme celle de La Pléïade, non ?
Beuche, vous n'aurez pas beaucoup d'heures à consacrer à ma proposition : car je n'ai toujours pas trouvé LE livre que je pourrais nommer ici.
"Comment j'ai passé ma vie sur le Ouaibe" de Véra Strapontin. Onze volumes, dans la Pléiade.
"Les escalators, les culs et moi" par Cécile Delachios
Facile…
Gna gna gna. C'est pas facile, le Ouaibe, peut-être ? Encore un mot comme ça Josette et je demande le divorce.
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