Beuche doit bien l'avouer : il a une passion immodérée, et depuis fort longtemps, pour celles que Georges le Charitable appelle les couineuses, pour celles que sa comtesse nomme gracieusement les "pouffes", pour celles qui gémissent en guise de chant, pour celles dont on se demande si la mue s'est bien déroulée, pour celles qui sont au chant ce qu'Anie Ernaux est à la littérature ; un plaisir "honteux", la branlette dans le placard, la voix de la chagatte.
Oui, Beuche, en ce moment, en attendant la livraison de son Ipod (c'est trop lourd à porter), écoute en boucle Coeur de pirate !
Une voix nasillarde à s'en cogner la tête, un timbre juvénile à la limite du ridicule, des bruits de gorge que l'on entendrait bien en d'autres circonstances (...), des textes consternants, des mélodies faciles - quel plaisir !
17 commentaires:
Mais je me fous éperduement que vous aimiez cela ou que vous détestiez telle ou telle de ces chansonneuses, Beuche. Je peux très bien comprendre qu'on aime des chansons, ça m'arrive aussi, je demande seulement qu'on ne mélange pas ça avec la musique.
Vous avez un ipode Beuchy ?
Kimounette, bientôt, l'ipode.
Georges, Georges, Georges...
Pensez-vous vraiment que le fait que vous foutiez de ce que j'aime m'importe, en l'occurence ? Pensez-vous vraiment que j'ai fait ce petit billet pour m'opposer à vous ?
Mais pas du tout ! Pas du tout !
Je vous ai fait un petit clin d'oeil, pour m'amuser, rien de plus.
Et je comprends bien que ce qui vous horripile est la confusion que font certains entre chansonnette et musique.
Je ne répondais évidemment pas à ce billet, oh, Beuche Dumal Entendu !
Ah bon ! Tant mieux alors !
Mais admettez que la confusion est compréhensible, puisque votre message se trouve sur les commentaires de ce billet...
Enfin, ce n'est pas grave !
Vous l'avez écoutée, la québecquoise miauleuse ?
Oui, très bien, je lui jouerais bien de la trompette à piston.
Ah, vous voyez !
Je ne vois rien du tout.
C'est parce que vous n'avez pas encore sorti votre trompette.
C'est tout de même très mauvais !
C'est la régression beuchienne au stade Academy. Quelle voix horripilante! Je retourne chez Georges, écouter Lady Day.
Mais oui, c'est très mauvais, mais pourquoi ne devrais-je mettre que du bon ? Ce ne serait pas honnête !
Je prends beaucoup de plaisir à écouter ça, que voulez-vous, comme j'ai pu en prendre à écouter Kate Nash ou pire : Julie Zenatti (pour une seule chanson, certes) ! (et bien d'autres, n'en doutez pas !)
C'est le goût beuchique de déplaire, peut-être ?
« C'est la régression beuchienne au stade Academy. »
Ça, c'est très bon, le jeu de mots et tout (pour citer Salinger...) !
Mais pas tout à fait exact : cette petite n'entre pas dans les critères staracademystes.
Je le sais, je l'ai regardée, moi, Monsieur, fut un temps, la Star Academy !
J'en ferai peut-être un billet, tiens, un jour !
Je préfère cette photo à la précédente.
Ah moi aussi ! Nulle comparaison possible !
Mais vous vous souvenez de ce qu'écrivait Sade dans sa préface des "Cent-vingt journées de Sodome" : il en faut pour satisfaire toutes les perversions !
J'aime bien la jeune fille tatouée. Mais je suis sûr que Nelly peut faire mieux et en moins bitchy, si je puis risquer cet adjectif "jeune".
Bitchy, ça rime avec Beuchy !
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